Les années 2000 marquent l’entrée dans ce qui se fait appeler l’ère de l’information, avec les avancées numériques qui ne cessent de pleuvoir.
Dans les métiers de l’informatique encore plus, il est nécessaire de s’adapter et évoluer en même temps que le milieu.
Quoi de mieux que la formation pour cela ? Parlons du format de l’autoformation
Pas un tout ou rien
De nous jours, la notion d’autodidacte est de plus en plus présente. Cependant, y a-t-il vraiment une fracture entre les autodidactes et les autres, c’est-à-dire ceux qui sortent d’un format de formation dit plus classique ?
Il existe désormais de plus en plus de manières de se former, en partant de la formation classique présentielle certifiante, en passant par la version accélérée (exemple cours du soir) en allant jusqu’à des formations à distance qui ne dispense pas d’un diplôme ou d’une reconnaissance formelle. Pourtant le contenu de ces dernières peut rester très proche.
Il est même possible de passer en dehors des sentiers battus de la formation, au sens d’un programme d’apprentissage ordonnancé ; et réadapter l’apprentissage à ses propres besoins et capacités. Internet nous fournit une multitude de ressources de qualité, qu’il est possible d’utiliser pour avancer à son rythme ou trouver les informations manquantes à notre montée en compétence.
L’auto-formation n’a pas une seule forme définie, mais une multitude de possibilités, et surtout, notamment dans les métiers comme le développement, ce n’est pas un accomplissement unique, mais plutôt une situation récurrente…
Une histoire d’habitude et de quotidien
Comme on a pu le voir, l’auto-formation peut prendre une quantité de formats différents, et cette flexibilité se retrouve également au niveau de son échelle.
Quand on pense autoformation, on pense, dans un premier temps, à quelque chose de plus ou moins longue durée permettant d’acquérir une nouvelle compétence.
Mais on peut voir également le départ de l’autoformation via la simple prise d’information. La veille technologique est devenue un véritable devoir pour le développeur, très peu d’entreprises prévoient un temps consacré à cela et estime que cela est à prendre sur le temps libre de ce dernier. Pourtant la veille technologique n’est pas un exercice aisé au premier abord. C’est une mission de tous les jours et qui nécessite une organisation et les bons outils pour une bonne efficacité.
De plus la veille technologique ne s’arrête pas à une simple prise d’information, il est parfois nécessaire d’aller plus loin …
L’art d’expérimenter
Les formats sont nombreux, cours magistraux, vidéo tutoriel (type MOOC ou autre), simple article de blog pourtant il est difficile de remplacer l’efficacité de l’apprentissage par l’expérimentation. Que cela soit par simple curiosité, pour aller plus loin dans sa veille technologique et son appréhension d’un nouveau framework, nouvel outil ou autre, la pratique apporte beaucoup.
Elle enrichit l’expérience, permet de repérer des failles ou simplement des différences à comparer avec ses expériences passées, de constater les apports pas toujours explicites. Simplement se créer son propre avis et arborer un regard critique sans se fier uniquement à des retours subjectifs d’autrui.
Les projets personnels sont un bon moyen pour les développeurs de tester et de se mettre en avant de par leur activité.