La rentrée est passée et qui dit rentrée dit retour et éventuellement de nouvelles arrivées, du changement, des adaptations pour les projets à venir, et les objectifs à respecter.

Encore plus dans le monde l’informatique, dans un monde qui bouge et évolue constamment à grande vitesse, les démarches de conduite du changement sont aujourd’hui courantes.

L’arrivée et l’accompagnement des nouveautés sont nécessaires, mais ce n’est pas pour autant qu’elles sont aisées et qu’il faut les négliger …

Résistance inévitable

Que l’on voie ça comme la peur de l’inconnu ou autre, l’être humain a par défaut tendance à naturellement résister au changement.

On appelle aussi immobilisme, la disposition qui consiste à désirer plus ou moins inconsciemment, et compromettre par diverses formes de comportements d’opposition, le changement.

Malgré des apports factuels, il n’est pas rare d’avoir des complaintes, lors de la mise en place de nouveaux outils ou de remplacement de ces derniers par un autre.

Cette idée allant à contre-courant, contre nature, il est nécessaire de l’accompagner, de la manager.

Conduite du changement

La conduite du changement est l’ensemble des opérations réalisées au sein d’une organisation pour lui permettre de s’adapter au changement et à l’évolution du cadre, du contexte. C’est une modification de position et d’état d’esprit par la préparation et l’accompagnement.

Toute nouveauté mérite d’être conduite que cela soit pour l’adoption de nouveaux outils (machines, numériques…), ou une nouvelle organisation. Les membres de l’organisation sont alors accompagnés afin de faire comprendre les tenants et aboutissants de cette nouveauté, et l’adopter petit à petit sans rejet.

Savoir gérer la conduite du changement fait désormais partie des impératifs des entreprises, à tel point que des métiers en sont nés, et que des cabinets en ont fait leur spécialité.

Comme d’habitude il n’y a pas de recette miracle dans cette quête de l’acceptation, mais certaines étapes clés semblent se démarquer.

Des étapes clés

Manager le changement consiste à gérer et suivre de bout en bout la démarche.

Une des images qu’il est possible de prendre en compte pour connaître les étapes qui permettent de soulager cette contestation est celle de la métaphore du bloc de la glace.

Avec cette vision, il est nécessaire d’accompagner et organiser le processus en passant par 3 étapes :

Tout d’abord le dégel, passer par la communication et l’argumentation est une étape indispensable de préparation. L’objectif est de faire prendre conscience de la nécessité d’une transformation, des avantages qui seront tirés, mettre les protagonistes au centre et les impliquer.

Vient ensuite la mise en place du changement, ce qui représente l’instauration concrète plus ou moins petit à petit, et en continu en fonction de la situation. On peut au besoin la découper en sous-phases.

Vient enfin la dernière étape, celle du gel qu’il ne faut pas négliger. Le but étant ici de stabiliser, consolider, une fois les changements adoptés afin d’éviter de revenir en arrière. Si cette phase est ignorée, le projet peut rapidement échouer avec un retour à l’ancienne situation.