Certaines structures permettaient déjà du télétravail partiel, un à quelques jours dans la semaine, d’autres pas du tout. Pourtant avec le confinement beaucoup ont dû passé à du 100% télétravail autrement appelé travail en remote (à distance).

Ce système étant bien différent du télétravail partiel, car n’incluant aucun moment de présentiel pour les équipes.

Ce dernier est-il une simple solution de contournement temporaire ou peut-il être permanent et efficace ?

L’exemple des projets open source

La plupart des projets open source, même ceux les plus connus, n’ont pas d’équipes dédiées qui travaillent au jour le jour, de personnes rassemblées dans des bureaux, avec pour objectif de faire avancer le projet ensemble.

En général, ce sont différents contributeurs qui vont intervenir en proposant des améliorations, le tout en travaillant à distance, sans même spécialement connaître les autres collaborateurs.

Le tout est en fait régi par des processus bien huilés et encadrés qui permettent de faire avancer le projet de par ces interactions indirectes, mais qui mènent quand même à un aboutissement commun.

Bien entendu ce type de projet n’est pas adapté en toute circonstance et des services payants proposés par une entreprise ne peuvent pas adopter cette manière d’opérer.

Ni tout blanc ni tout noir

Il existe des sociétés qui ont opté pour le modèle du “full remote”, il n’y a pas de bureaux physiques à proprement parler où les salariés se rendent pour travailler, ils sont interconnectés à distance.

Il existe ainsi des avantages certains au niveau financier pour ces dernières qui perdent alors les frais de structure, de logistique dans la balance comptable. Il paraît, en général, par contre, plus compliqué de générer une vraie culture et vie d’entreprise et de l’engouement / engagement au niveau des collaborateurs.

Parallèlement, les employés sont allégés des temps de transport pour se rendre au boulot, ils peuvent adaptés leur environnement de travail, travaillez depuis chez eux avec des nuisances sonores moins présentes qu’en open-space ou au contraire, se rendre dans un coworking pour retrouver une atmosphère de travail plus “classique”. Les horaires sont habituellement également plus flexibles en fonction des convenances et des règles établies. Cependant, un sentiment d’isolement peut être ressenti.

Il existe des avantages et des désavantages que cela soit au niveau de la société ou du prestataire qui peut être nuancé en fonction des choix.

Nécessité d’adaptation

Le remote work nécessite des critères particuliers pour être mis en place, être adopté et rentrer dans un équilibre efficient.

Les outils doivent être adaptés, l’organisation doit être complète et ajustée, la communication aménagée et orchestrée mais également les collaborateurs compatibles.

En effet, comme un élève peut ne pas être adapté au système scolaire, le système du 100% télétravail ne conviendra pas à toutes les personnes.

Une sélection de profils capables, de par leur rigueur, leur tempérament, etc, de s’accommoder à la situation voir être plus efficace que dans un format traditionnel.

Tout comme une comparaison entre des organisations de cycle en V et des méthodes agiles, il n’y a pas de solutions préférables en tout contexte, cela peut varier en fonction des tenants et aboutissants.

Le 100% télétravail n’est pas une solution par défaut, elle n’est pas meilleure ou moins bonne mais simplement une manière différente d’aborder les choses.