Malheureusement à l’heure où j’écris ces lignes, nous vivons des moments de crise avec l’avancée du Covid-19 (Coronavirus). Et si plutôt que de se lamenter ou céder à la panique, on en profitait pour parler de sujets que ce dernier remet au goût du jour !

En effet, pour éviter la propagation rapide du virus, on peut être amené à limiter ses déplacements. Pour éviter une rupture totale de productivité économique, il est ainsi nécessaire pour les différentes entreprises d’adapter leur fonctionnement afin de pouvoir continuer d’exercer leur activité.

Le télétravail est une solution qui permet à des collaborateurs de travailler même en temps de confinement, ils sont en effet capable de réaliser leur mission directement depuis leur domicile.

Mais cette solution est-elle seulement faite pour pallier à une situation spécifique ?

Le télétravail est-il désavantageux par rapport à une entreprise “normale” ?

Une définition large

Le télétravail représente simplement une organisation du travail qui permet à une personne d’exercer son activité qui aurait également pu être exécutée dans les locaux de l’entreprise avec laquelle elle est sous contrat.

On a maintenant la définition large de ce que désigne le télétravail. Cependant je pense personnellement qu’il faut différencier au moins deux sous-catégories parmi cette dernière :

  • Occasionnel ou partiel : Le principe étant ici que le télétravailleur aura une place dans les locaux, il travaillera à distance seulement quelques jours par semaine voir moins.
  • Complet : Ici ce que j’appelle le “full remote” correspond à un travail exclusivement réalisé en télétravail. Il se peut que dans cette situation la personne soit amenée à venir dans les locaux, mais cela doit rester lié à un événement exceptionnel.

Dans tous les cas, le bon fonctionnement du télétravail nécessite la mise en place d’outils qu’ils soient matériels (ordinateur portable, connexion au réseau à distance…) mais également organisationnels (principalement méthodes et outils de communication).

La mise en place de cette possibilité nécessite une organisation spécifique, mais est-ce que l’investissement en vaut la chandelle ?

Les réfractaires ont-ils raison ?

Malgré une tendance à la hausse du télétravail depuis plus de 10 ans, on ressent encore souvent des freins concernant la mise en place de cette possibilité dans les sociétés. Mais est-ce que cette appréhension est justifiée ? Les inconvénients sont-ils plus nombreux que les avantages ?

Tout d’abord on peut se questionner sur le plan économique. On peut être amené à se dire que c’est un investissement, qu’il faut obligatoirement dégager des fonds pour la mise en place de cette possibilité. Imaginons qu’ils faillent migrer l’ensemble d’une flotte informatique, d’ordinateurs fixes vers des portables, le coût immédiat peut être conséquent. Ce que les entreprises peuvent avoir tendance à oublier, ce sont les frais qui sont également effacés par cette nouvelle organisation. En effet, le télétravail représente une réduction des frais de loyer mais aussi d’entretien, d’électricité, de chauffage, de matériel, allant même jusqu’au remboursement des frais de transport aux autres.

Le second gros frein est souvent lié à la notion de “flicage”. On ne va pas pouvoir vérifier efficacement que le collaborateur travaille bien de telle heure à telle heure. Il est peut-être temps d’arrêter cette vision étriquée du temps passé plutôt que du travail abattu. Le télétravail force l’autonomie pour respecter ses objectifs. Au contraire la communication et la remontée d’informations peuvent même être améliorées. L’effet de proximité peut amener à se dire qu’on sait ce que fait l’autre, or la distance va nous obliger à être efficient sur la communication, organiser des points réguliers et aller à l’essentielle dans le partage d’informations et éviter de s’éparpiller.

Pour finir, dans la plupart des cas, le train de vie est amélioré, de par la qualité des pauses, le stress et le temps perdu des temps de trajets qui disparaît, et la flexibilité gagnée.

Comme pour tout changement il faut savoir peser le pour et le contre en évaluant les bénéfices et pertes sur toutes les parties du tableau…

Une nouvelle vision

Tout d’abord il faut rappeler qu’un télétravailleur peut être un salarié mais également un travailleur indépendant autrement appelé un freelance.

La tendance du télétravail et accompagnée par d’autres tendances qui sont elles aussi en hausse. Tout d’abord les freelances, qui sont de plus en plus nombreux en tout cas dans le domaine du développement informatique. Mais l’association de ces deux renforcements fait des petits et plus particulièrement un mode de vie ou de travail qui lui aussi sort de plus en plus son épingle du jeu…

Je veux parler ici du “nomadisme digital” ! Ce terme désigne le fait de ne pas être restreint géographiquement pour travailler. Ce dernier concerne généralement les personnes qui n’ont besoin que d’un ordinateur et d’une connexion internet pour exercer pleinement leur métier. Par abus de langage, on regroupe en fait parmis les nomades digitales, les personnes qui voyagent (à un rythme plus ou moins lent) tout en travaillant.

Je vous arrête tout de suite si votre vision de la chose est une simple personne qui se la coule douce, en mode baba cool et qui fait son petit tour du monde en se laissant voguer. Ce mode de vie n’est pas incompatible avec une bonne productivité. Au contraire, l’organisation qu’oblige ce mode de vie entraîne souvent une optimisation, avec des personnes mieux dans leur basket qui profitent de leur environnement pour bonifier leur humeur et ainsi se concentrer à 100% sur leur tâche le temps voulu …