C’est une période de grands changements pour moi. Malgré le fait que je m’étais dit plus tôt dans ma vie ne pas être fait pour l’auto-entreprenariat, je quitte aujourd’hui mes années de salariat pour m’inscrire à mon compte, dans une aventure freelance.
Comme on dit, il n’y a pas que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, le tout étant de ne pas retourner sa veste à tout bout de champ.
Qui dit renouvellement, dit nouveautés et souvent anxiétés … En effet, on a souvent tendance à se poser de nombreuses questions : Est-ce que c’est le bon moment ? Est-ce que c’est un bon choix ? Est-ce que c’est fait pour moi ? Est-ce que je suis assez bon pour ça ?
Mais quand j’y réfléchis bien, ce genre de questionnement défensif faisait déjà partie de mon quotidien avant que je ne travaille dessus …
Être ou ne pas être ?
Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir le sentiment de ne pas être à la hauteur dans votre travail ? Vous dire qu’un accomplissement qu’il soit privé ou professionnel ne soit pas de votre fait ? Qu’il était uniquement dû à l’extérieur (vos collègues, de la chance, des relations …) ?
Je vous rassure près de 70% de la population aurait déjà expérimenté ce que j’appelle le mal du siècle.
Le syndrome de l’imposteur cette petite voix qui nous fait douter de notre légitimité, qui vous dit qu’on est juste quelqu’un qui est entrain de tromper son monde et qui pourrait être démasqué à tout moment…
Des réactions normales face à un succès devraient amener satisfaction personnelle, fierté, mais elles sont plutôt remplacées par humilité, forte modestie, voire, dans le pire des cas, des sensations de troubles anxieux, troubles dépressifs, affects négatifs…
J’ai personnellement eu cette sensation de ne pas être à la hauteur, même dans des domaines où j’étais censé être à l’aise et où j’avais eu des succès dans le passé. J’ai eu cette “peur” de demander de l’aide lorsque j’avais des problèmes en craignant d’être jugé et identifié comme quelqu’un qui n’est pas «à la hauteur». Le pire dans cette situation c’est qu’on est vite en train de s’enfermer dans un cercle vicieux. En effet, la moindre petite faute, petite erreur, même la plus insignifiante, sera un bon moyen de nous auto persuader de toute cette supercherie sur nous-mêmes et de continuer à aggraver la chose dans notre esprit.
La mauvaise estime de soi a le pouvoir maléfique de nous amener dans les tréfonds …
L’estime de soi comme un muscle
Dans cette situation après avoir longtemps attendu que le ciel me tombe sur la tête, petit à petit, j’ai choisi de trouver la porte de sortie et quitter cet univers malsain et néfaste.
À l’heure où les régimes alimentaires et sportifs ont toujours autant la côte, j’aimerais vous parler des programmes de confiance en soi.
Non on ne naît pas confiant en soi, comme si c’était un talent. Comme beaucoup de choses dans ce monde, on peut l’acquérir et c’est accessible pour tous. Encore mieux, ça peut ressembler à un programme avec des étapes à respecter pour augmenter au fur et à mesure sa “jauge”.
Même si certains exercices peuvent paraître compliqués, contraignants ou autre dans un premier temps, l’acquisition de la confiance en soi fonctionne sur le long terme et reste un moteur pour le reste de notre vie (qui peut parvenir à s’auto alimenter).
Cet article n’est pas là pour vous partager une recette miracle, je n’ai pas encore la prétention de me vendre en tant que coach développement personnel, je pense que d’autres personnes sont bien plus qualifiées que moi dans ce domaine.
Le but était plus d’éventuellement éveiller en vous une prise de conscience afin de vous rendre compte que vous n’êtes pas tout seul et qu’il y a des méthodes pour s’en sortir.
Sans rentrer dans les détails, je vais vous partager ce qui a été pour moi une des premières étapes principales dans la quête d’une nouvelle forme de pensée plus saine.
Prise de conscience
Rentrons maintenant dans notre esprit troublé…
Il va falloir procéder dans l’ordre pour assurer une bonne remise au propre.
Avant même de vouloir laver l’ensemble de notre intérieur, on va simplement commencer par vider les poubelles et autres encombrants. Plus concrètement, on va prendre du recul et se rendre compte de nos réflexions et actions qui ne sont que nuisibles pour nous et simplement s’en débarrasser …
Pour ma part par exemple, j’avais souvent eu tendance à me critiquer durement et ce, toujours de manière négative et sans apporter de solution, simplement des genres d’insultes ou des mots qui n’avaient aucun intérêt autre que me rabaisser.
J’ai tâché d’éliminer ce genre de pensées et de les remplacer par des constats et des actions à réaliser pour rattraper ou améliorer la situation.
Fini les “t’es nul”, remplacé par “des ok t’as oublié ça, du coup, tu vas faire ça pour rattraper le coup et on avance”.
Réussir à faire ces simples constats de l’échec sans jugement et sans enfoncer le clou, m’ont permis de commencer à avoir une vision plus pratique et concrète, et ainsi faire des constats sur mes réussites également et arrêter de les attribuer à un ensemble de raisons extérieures.
Attention pour tout cela il est impératif de se recentrer sur soi-même et se rendre compte que se comparer aux autres est quasiment toujours négatif (on a tendance à juste voir ce que les autres ont en plus et ne pas prendre en compte tout ce qu’ils ont en moins).
Si vous souhaitez tout même avoir plus d’éléments sur ce sujet de ma part ou simplement que je partage mon retour d’expérience, je vous invite à m’en faire part en commentaire ou directement via un contact email.
Prenez confiance en vous !