Que pourrait-on rêver de mieux que se réveiller chaque jour en étant une meilleure version de nous-mêmes que la vieille ?

Quel que soit le domaine, les connaissances, les performances sportives, les compétences en tout genre, viser une amélioration continue est selon moi une des vraies voies vers le bonheur.

Bien entendu, les gains journaliers sont parfois indiscernables et pourtant c’est souvent un cumul de petites actions quotidiennes, ou simplement régulières, qui permettent d’atteindre des buts à long terme.

Mais est-il suffisant de simplement se fixer les bons objectifs pour avancer de manière efficiente ?

Que cela soit dans notre vie personnelle ou dans nos projets professionnels, comment peut- on viser au mieux cette cible d’optimisation perpétuelle ?

Les 4 piliers du PDCA

Quand je pense à amélioration continue je pense en fait à quatre lettres qui sont PDCA.

Bien entendu, ce ne sont pas que des lettres, elles désignent un ensemble de concepts qui, corrélés et suivis dans un ordre précis, représente la méthode clé.

Passons maintenant en revue le détail de ces quatres étapes :

  • Plan (Planifier) : Dans un premier temps, il faut organiser son travail, on va ainsi prévoir, préparer, planifier ce que l’on va réaliser et également prioriser ses tâches. Pour préparer au mieux cette étape de planification, il existe des outils (telle que la méthode QQOQCCP) pour être le plus explicite possible dans la description des futures opérations.
  • Do (Faire) : On passe alors à l’étape de la réalisation, on va développer, mettre en œuvre, en suivant les priorités et spécifications définies en amont.
  • Check (Vérifier) : Il est maintenant temps de s’assurer que ce que l’on a fait respecte ce que l’on avait prévu. Place à l’étape de vérification, on contrôle la bonne conformité entre l’attendu et le réalisé.
  • Act (Agir) : Cette dernière étape est en fait l’étape de réaction. On va agir et prendre des décisions en fonction des résultats obtenus lors des étapes précédentes.

Vous l’aurez compris, chaque phase entraîne l’autre, cependant l’enchaînement ne s’arrête pas là, il doit constituer une vraie boucle continue et vise à établir un cercle vertueux. Une fois un cycle terminé, on va simplement reprendre à l’étape de planification et continuer ainsi.

Que votre projet vise la sortie d’un produit, d’une oeuvre, d’un service ou autre, la mise en place de cette méthodologie doit permettre d’améliorer sans cesse la qualité.

La représentation graphique de cette idée est amenée par la “Roue de Deming” :

Éviter de dévaler la pente

L’illustration ci-dessous qui représente la conquête de l’amélioration comme une pente à gravir sur laquelle on va avancer en faisant “rouler” notre méthode de la roue de Deming (suivi du cycle PDCA).

Vous l’aurez peut-être remarqué, derrière la roue se trouve une sorte de cale, car oui, qui dit rond sur une voie inclinée dit une attraction qui tire vers la retombée au niveau inférieur.

Alors bien sûr on peut se dire que si on induit une force vers l’avant en suivant notre méthode on pourra pallier le problème et continuer notre ascension.

La mise en place de cette “béquille” permet surtout d’être efficace dans cette escalade, sans retour en arrière possible. Cette dernière est représentée par le système de management de la qualité qui va nous permettre de roder les processus, suivre des indicateurs qui nous permettront un suivi global. La mise en place de procédures cadrées et documentées qui sont mises à jour tout au long du projet permet de garantir une stabilité. Ajoutons à cela le cahier des risques, qui permet de répertorier l’ensemble des risques qui pourraient intervenir sur le projet, associés à des actions préventives et curatives.

Enfin, en plus de ces mécanismes de qualité qui sont présents et qui interviennent tout au long du déroulement du projet, il est toujours intéressant de se baser sur les expériences passées. On va alors se baser sur les retours d’expériences des projets précédents afin de capitaliser sur les erreurs et les fonctionnements antérieurs.

Adapter à son besoin et son contexte

Comme j’ai pu le dire précédemment, ce concept est global, dans le sens où il est adaptable à toute situation.

Que cela soit professionnellement, personnellement, dans le cadre d’un entraînement sportif ou autre, il est possible de garder le principe de base en tête et de l’adapter à son contexte.

Par exemple, on peut se dire que ce principe est spécialement adapté aux méthodologies agiles. Les cycles courts et les itérations qui sont amenés par des organisations comme Scrum ne sont pourtant pas les seules qui peuvent concorder.

On peut très bien accommoder cette conception à un projet en cycle en V, il faudra alors peut-être adopter une vision plus macroscopique au niveau de la gestion, mais la mise en place n’est clairement pas impossible.

Justement, pour moi le maître mot qui amène une réussite dans ses desseins, c’est la flexibilité, la capacité d’aménager, d’évoluer, quelle que soit la situation …