Que cela soit dans le monde de l’informatique ou autre, la réalisation d’un projet ne se résume pas simplement à son exécution, il va passer par différentes étapes, et nécessite pour se faire une certaine organisation.

Comment va se dérouler le projet ? Comment va travailler l’équipe ?

Certaines méthodologies permettent de répondre à ces problématiques, notamment celle des méthodes agiles.

L’opposition de style

Parmi les grandes méthodologies, on retrouve celle du cycle en V qui consiste à voir le projet en seul gros bloc. Dans un premier temps le besoin du client va être analysé et conceptualisé dans son entièreté avant d’être implémenté puis finir sur une grande période de vérification et validation.

À l’opposé de ce raisonnement, se trouve les méthodes agiles, et notamment SCRUM, la plus populaire, issue de cette famille.

L’idée ici va être de découper le projet par lots, se baser sur une planification adaptative, avancer sous la forme d’itérations, qui permettent des livraisons régulières et une amélioration continue.

Elle encourage également des réponses flexibles au changement…

Flexible, mais non sans règles

Si on reprend la comparaison avec le cycle en V, dans laquelle le client découvre en général son produit à la fin de tout le processus, les méthodes agiles laissent plus facilement la porte ouverte à des retours en arrière ou des changements de direction en cours de route.

Basons nous un peu sur les fameuses fables de La Fontaine, certes on à l’image de l’adaptabilité du roseau mais cela n’implique en aucun cas de céder aux moindres exigences du client au risque de rompre comme le chêne et de mener le projet dans l’embarras.

Si on prend l’exemple de SCRUM et des sprints associés, la définition du planning et des users-stories intégrées (fonctionnalités à développer) est réalisée au début de chacun d’eux. Si le client veut changer d’avis, il devra attendre la fin de celui-ci pour ne pas perturber le bon déroulement et toujours “vivre au jour le jour”. Bien entendu, des exceptions sont possibles en cours de sprint, mais cela doit rester exceptionnel et respecter des règles d’échange et de concordance en termes de complexité.

Il est important de faire comprendre au client que la flexibilité à ses limites et que la collaboration est la clé de la réussite du projet.

Se l’approprier

D’un point de vue interne, l’équipe qui suit une méthodologie SCRUM, est régie par différents événements répétés à chaque sprint : Daily Scrum : Rapide réunion journalière Sprint planning : Planification en début de sprint Revue de sprint : Constat du réalisé par rapport à l’attendu en fin de sprint Rétrospective de sprint : Analyse et création de plans d’action pour viser l’amélioration continue.

Malgré des règles à respecter, suivre la méthodologie ne revient pas à se “robotiser”, tout comme elle peut l’être en vision externe, celle-ci est ouverte à la flexibilité en interne.

En effet, la méthodologie se base sur le manifeste agile, texte qui renferme les préconisations à prendre. Cependant ce dernier, se veut être un guide, c’est à dire qu’il n’impose pas, mais propose des solutions qui restent ouvertes à l’adaptation.

A l’image de la technique de gestion du temps Pomodoro qui recommande des périodes de 25min, elle peut cependant être ajustée en fonction du rythme de la personne et du contexte.

Les méthodes agiles donnent un cadre qui est fait pour être accommodé, en gardant en tête les principes que sont la transparence, l’inspection et l’adaptation.